Impressionnante et somptueuse quand on contemple son volume, la cave de l’Atrio l’est davantage encore du point de vue vinicole, à commencer par la grande sélection de champagnes, 44 caves dont 28 de petits propriétaires qui n’élaborent qu’avec leurs propres vignobles. C’est là l’une des clés de cette cave, où cohabitent parfaitement les noms les plus connus et respectés au monde et de petits viticulteurs propriétaires d’un hectare au plus, capables de révéler dans chaque bouteille l’origine des grappes. La cave de l’Atrio compte des collections uniques de vins, des marques qui font rêver les connaisseurs, et ce dans plusieurs millésimes.
Tous les grands crus de Bourgogne y sont présents, avec des Montrachet de la Romanée Conti remontant à 1987, la propre Romanée Conti étant représentée par 12 millésimes, dont beaucoup en magnum ; 11 caves de Clos de Vougeot, 6 de Chambertin. Tout près se trouvent des zones plus modestes et moins connues du grand public, des vins que s’arrachent les grands experts.
Les grands châteaux de Bordeaux dorment paisiblement sur les étagères en bois de la cave. Il y a 23 millésimes de Pétrus (le plus ancien de 1947), 25 de Haut-Brion, 24 de Lafite Rothschild (le plus ancien de 1929), 27 de Latour, 23 de Margaux, 42 de Mouton Rothschild (dont les étiquettes affichent les tableaux des plus grands peintres). En vedette, la collection de Château d’Yquem conservée et exposée dans une petite chapelle, œuvre d’art d’architecture et de vin. Elle compte 80 millésimes, le plus ancien remontant à 1806, dont la bouteille est entrée dans l’histoire après avoir été cassée par accident.
Au-delà de tous ces chiffres, de toutes ces données, la cave de l’Atrio se nourrit surtout de passion, la passion avec laquelle José Polo a commencé de zéro, en cherchant et en acquérant les meilleures références pour constituer l’une des meilleures caves du monde.